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ARTISTES EN RÉSIDENCE

ÉLISE BERGERON
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Bouge de là propose aux enfants et aux familles Kaléidoscope, un spectacle-atelier coloré et dynamique ! Le spectacle débute avec une prestation dansée inspirée de l’œuvre À travers mes yeux (2018) et met en scène quatre interprètes arborant des costumes aux formes insolites. La performance d’une dizaine de minutes est suivie d’un atelier de vingt minutes qui donne la chance au public de danser à son tour. Créé en 2020 en réponse à la pandémie, Kaléidoscope a alors permis aux tout-petits de reprendre contact avec les arts vivants, de s’activer et de stimuler leur créativité ! D’abord offerte dans les cours d’école, cette proposition artistique est également présentée dans les parcs ou les espaces publics. Elle offre aux enfants et familles une rencontre ludique avec le mouvement et l’occasion de danser ensemble. Kaléidoscope peut aussi permettre aux salles de spectacles de rejoindre certaines écoles éloignées qui ne peuvent se déplacer au théâtre. Dès 2008, Audrey cumule de nombreuses expériences à titres d’interprète ; opéra La Traviata (2008 -  Ottawa), comédie musicale Sherazade (2008 à 2011 - Canada et France), Bal du Musée des Beaux-Arts de  Montréal (2009 à 2011), Ballet Oriental du Canada (2011 et 2012) ; et répond à de nombreuses commandes  chorégraphiques ; adaptation de la Blank Placard Dance d’Anna Halprin pour Nuit Blanche Calgary (2014),  opéra Lakmé du Théâtre d’art lyrique de Laval (2016), collaboration avec la poétesse Nancy Lange dans Par  la fenêtre (2019).  De 2012 à 2016, Audrey trouve sa place à Calgary au sein d’une compagnie qui lui ressemble et l’inspire  profondément par son approche actuelle et métissée: DJD (Decidedly Jazz Danceworks), pilier du jazz sur la  scène internationale. Depuis 2017, elle est interprète et co-chorégraphe au sein de la compagnie de danse  percussive ZEUGMA DANSE.  Son parcours d’interprète, souvent combiné à des collaborations chorégraphiques, amène Audrey à  consacrer de plus en plus à ses propres élans créatifs. Elle signe Le 2e sexe (2014), Corrida (2017) et Portraits  dansés (2015-2017), sept courts métrages qui lui valent une nomination pour l’Oeuvre de l’année du Conseil  des arts et des lettres du Québec (2019). Ses plus récentes pièces, CTRL:N et Fisheye (2020), s’ancrent dans  une démarche de démocratisation de la danse, en utilisant l’art numérique interactif. Audrey développe  actuellement un nouveau projet intitulé MOSAÏCO, explorant la multiplicité dans la construction identitaire.

© Annedda_Osez_Philippe Poirier

SONIA BUSTOS
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Sonia Bustos. Artiste de la scène d'origine mexicaine, basée à Tiohtiá:ke (Montréal). Ses intérêts sont fortement liés à l’engagement sociopolitique et à la reconnaissance du travail créatif de l’interprète. Sonia axe sa recherche artistique sur des perspectives féministes, la troisième racine en Amérique Latine, la mémoire, la théâtralité et le partage avec le public. Les éléments constants de son travail sont: la composition à partir des états de corps, l'utilisation de la voix/du texte, la présence des objets porteurs de mémoire et des approches corporelles non-dansés (p.e. la broderie). Sonia est interprète-créatrice de Intérieur brut, Je ne vais pas inonder la mer, ainsi que du triptyque composé par Luz : Dentelle, Luz : Terre et Luz : Echo (en cours de création). Elle a notamment performé pour Nadère arts vivants, Les Sœurs Schmutt, Danza Contemporánea Universitaria et le groupe interdisciplinaire GKO. Sonia a reçu le soutien de: FONCA (Mexique), CAC, CALQ, CAM, M.A.I., CCOV, La Serre, Studio 303, Circuit-Est/Nyata-Nyata et Accès Culture Montréal. Ses créations ont été programmées à: Tangente, M.A.I., le réseau des Maisons de la Culture de Montréal, de même qu'aux festivals OFFTA et Phénomena. Elle détient une Maîtrise en danse de l’UQAM et une Licence en théâtre de l’UNAM. Recherches universitaires : – Du réel au corps poétique. Le cheminement d'une interprète (2014). Mémoire de maîtrise inédite, Université du Québec à Montréal. – L'Anthropologie Théâtral et le training chez l'Odin Teatret (2006). Thèse de licence inédite, Université Nationale Autonome du Mexique.

© Vanessa Fortin

LAURENCE DUFOUR
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Finissante en 2014 du département de danse de l’Université du Québec à Montréal, Laurence Dufour s’intéresse particulièrement au corps comme lieu sensible et perméable. Suite à cette formation, elle travaille comme interprète à la fois avec des chorégraphes émergentes (Ariane Dessaulles, Andrea Peña) et des artistes bien établies (Caroline Gravel, Danièle Desnoyers, Catherine Lavoie-Marcus). De plus, elle s’intéresse aux formes que peut prendre la rencontre de l’art du mouvement et l’intervention sociale auprès de différents groupes, notamment les femmes en situation d’itinérance. Depuis 2022 et grâce à une résidence artistique à Salon 58 en Gaspésie, elle développe sa propre démarche de chorégraphe. En novembre de cette même année, elle reçoit une bourse de 3000$ de Mandoline Hybride pour l'avancement d'un premier projet de recherche à titre de chorégraphe.

© Marie Josée Lemieux

LUCY FANDEL
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Lucy Fandel est une artiste de danse et médiatrice culturelle à Tiohtià:ke / Montréal. Elle a grandi à Concord, MA (É.U) et à Beaulieu sur Mer (France) avant d'étudier la danse et la sociologie à l'Université Concordia. Elle aime les lieux où l’eau et le vent circulent à grand courant. Par la chorégraphie, la performance, l'enseignement et l'écriture, elle explore comment se connecter à la poésie du mouvement en nous-mêmes et dans le monde qui nous entoure. Lucy a le bonheur de collaborer et danser avec des artistes incluant Allison Moore, Sarah Wendt et Pascal Dufaux, Nickle Peace-Williams et les collectifs Daughter Product et As They Strike, entre autres. Elle développe actuellement une installation-performance in situ intitulée the windy days. Son processus chorégraphique ressemble à une étude de terrain, autant intérieure qu’extérieure, avec de copieuses conversations, des enregistrements et des carnets de bord. Elle est attentive aux textures physiques saisissantes des lieux, aux relations inhabituelles, aux sons enveloppants et aux souvenirs qui entraînent la curiosité et la transformation. Pour ce faire, elle s'investit dans un site spécifique pendant une période étendue afin de se familiariser avec ce qui s'y trouve déjà et les rythmes existants du lieu. Elle s'inspire de l'intimité et de la poésie dans nos relations avec nos habitats. Sa curiosité envers les possibilités du moment et du lieu passe par un corps espiègle, sans être obligatoirement léger ou rigolo. Autant in situ que sur scène, le rôle de Lucy est d'inviter les autres à faire partie de ces espaces éphémères.

© Lucy Fandel

HÉLÈNE MESSIER
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Hélène Messier a reçu son entraînement butō, principalement de Mario Veillette, en plus des professeurs suivants: Denyse Fujiwara, Paul Ibey, Jocelyne Montpetit, Yoshito, Ohno, Diego Pinon, Martine Viale et Yumiko Yoshioka. Elle a été interprète pour Mario Veillette, Katia-Marie Germain, ainsi que pour Ample Man Danse. Elle a également collaboré à plusieurs reprises avec Manuel Shink et Clarisse Delatour. Elle est actuellement engagée dans un processus de création avec Sara Dell’Ava. Finissante du baccalauréat en chorégraphie à Concordia, elle base son travail de création sur l’imaginaire, le travail d'État et l’éducation somatique, créant des univers profonds, sensibles et poétiques. Ses créations ont été présentées à Short and Sweet (FTA), Danses Buissonnières, Piss in the Pool et Quartiers Danses. Hélène termine tout juste un processus de maîtrise à l’UQAM, étudiant la relation entre la présence attentive aux impulsions internes et l’expérience du spirituel dans sa pratique en danse butō. Parallèlement, elle pratique la méditation pleine conscience depuis une dizaine d'années, en plus de pratiquer le modèle vivant depuis quatre ans. Ces pratiques font intrinsèquement partie de sa démarche artistique, nourrissant profondément sa quête spirituelle.

© Hélène Messier

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