ARTISTES INVITÉ.E.S
Que ce soit en théâtre-danse, en danse-performance, en chant, en art clownesque, le travail de Stéphanie se centre sur le corps comme médium artistique et s’ancre dans les sensations qu’elle espère contagieuses. Plus qu’un outil, le corps est, pour elle, la métonymie des espaces et territoires dans lesquels nous évoluons, vivons et créons. Les corps construits, sculptés par des contingences que l’on contrôle à peine, sinon pas du tout, comme nos territoires. Stéphanie privilégie les démarches collectives et/ou communautaires qui permettent le partage des idées, l’accès à l’art pour un plus grand nombre ainsi que l’émergence de la participation citoyenne. Prendre au sérieux, ne pas se prendre au sérieux reste au cœur de sa démarche.
© Mathieu Prezelin
Bouge de là propose aux enfants et aux familles Kaléidoscope, un spectacle-atelier coloré et dynamique ! Le spectacle débute avec une prestation dansée inspirée de l’œuvre À travers mes yeux (2018) et met en scène quatre interprètes arborant des costumes aux formes insolites. La performance d’une dizaine de minutes est suivie d’un atelier de vingt minutes qui donne la chance au public de danser à son tour. Créé en 2020 en réponse à la pandémie, Kaléidoscope a alors permis aux tout-petits de reprendre contact avec les arts vivants, de s’activer et de stimuler leur créativité ! D’abord offerte dans les cours d’école, cette proposition artistique est également présentée dans les parcs ou les espaces publics. Elle offre aux enfants et familles une rencontre ludique avec le mouvement et l’occasion de danser ensemble. Kaléidoscope peut aussi permettre aux salles de spectacles de rejoindre certaines écoles éloignées qui ne peuvent se déplacer au théâtre.
© Toma-Iczkovits
Je m appelle Michelle Fournier je suis native de st Fabien et j'ai toujours aimé danser depuis que je suis jeune. C'était mon rêve de donner des cours de danse un jour mes amis m'ont encouragé de le faire et c'est comme ça que j'ai commencé. Cela déjà plus de 10 ans que je donne des cours de danse. Mon objectif premier est de s'amuser et d'avoir du plaisir avec mes élèves. Je fais des soirée dans plusieurs municipalités des Basques, les 50 ans et plus et le festival de St-Antonin.
© Michelle Fournier
_edited.jpg)
Dominique Rheault (alias DJ DORO) est un artiste musical aux horizons multiples. D’abord pianiste, il participe à de nombreux groupes en hip hop, jazz, funk, pop, trad et slam. Il compose aussi la trame sonore de plusieurs jeux vidéo et médias en plus de ses projets personnels. Toujours guidé par une grande curiosité musicale, il se lance comme DJ en 2013. Il développe à travers les années une grande capacité d’adaptation et à mettre le feu sur la piste de danse ! En plus d’être à l'affût de l’actualité musicale populaire, il affectionne tout particulièrement l’électro, le funk et les musiques dites du onde. Il se produit dans plus de 300 événements dont plusieurs d’envergure: Cirque du soleil, Coupe Rogers, Lolë White tour, Nuit Blanche à Montréal, Grand tour cycliste Banque-Nationale, Tablée des chefs et bien d’autres.
© DJ Doro
Fascinée par une pluralité de formes de danse, Audrey Gaussiran se forme dès son jeune âge auprès de maîtres au Brésil, à Cuba, à New York et en Espagne. Elle complète ses études au Conservatoire de danse de Montréal (2007), intégrant le ballet classique à sa formation éclectique. Dès 2008, Audrey cumule de nombreuses expériences à titres d’interprète ; opéra La Traviata (2008 - Ottawa), comédie musicale Sherazade (2008 à 2011 - Canada et France), Bal du Musée des Beaux-Arts de Montréal (2009 à 2011), Ballet Oriental du Canada (2011 et 2012) ; et répond à de nombreuses commandes chorégraphiques ; adaptation de la Blank Placard Dance d’Anna Halprin pour Nuit Blanche Calgary (2014), opéra Lakmé du Théâtre d’art lyrique de Laval (2016), collaboration avec la poétesse Nancy Lange dans Par la fenêtre (2019). De 2012 à 2016, Audrey trouve sa place à Calgary au sein d’une compagnie qui lui ressemble et l’inspire profondément par son approche actuelle et métissée: DJD (Decidedly Jazz Danceworks), pilier du jazz sur la scène internationale. Depuis 2017, elle est interprète et co-chorégraphe au sein de la compagnie de danse percussive ZEUGMA DANSE. Son parcours d’interprète, souvent combiné à des collaborations chorégraphiques, amène Audrey à consacrer de plus en plus à ses propres élans créatifs. Elle signe Le 2e sexe (2014), Corrida (2017) et Portraits dansés (2015-2017), sept courts métrages qui lui valent une nomination pour l’Oeuvre de l’année du Conseil des arts et des lettres du Québec (2019). Ses plus récentes pièces, CTRL:N et Fisheye (2020), s’ancrent dans une démarche de démocratisation de la danse, en utilisant l’art numérique interactif. Audrey développe actuellement un nouveau projet intitulé MOSAÏCO, explorant la multiplicité dans la construction identitaire.
© David Wong
Shérane Figaro évolue sur la scène artistique, dans les arts de la scène, comme chorégraphe et interprète depuis plus de vingt ans. Au sein de la Compagnie Oredans, qu’elle a fondée en 2009, elle s’adonne à la création et la formation. Shérane crée des œuvres chorégraphiques contemporaines et enseigne la danse dans la grande région métropolitaine de Montréal. En 2021, Shérane a été nominée pour le Prix de l’année du CALQ (Conseil des arts et des lettres du Québec), pour la région de Laval. Dans sa démarche artistique, elle explore la pertinence des messages et principes des danses traditionnelles haïtiennes dans une écriture chorégraphique contemporaine. La danse pour Shérane est une façon de participer et contribuer aux conversations citoyennes de la société dans laquelle elle vit. À travers ses créations, dont YANI, Si Toto m’était dansée, SEZAM, Solo un soir, Interstice, elle explore des sujets qui font référence aux rites de passage, à la solitude, à la mémoire des lieux et des corps et à notre identification du corps. Pour Shérane, chaque création est une occasion pour ouvrir la discussion sur des sujets qui nous mettent face à notre humanité. Shérane aborde la danse comme un moyen qui permet l'expression et l'affirmation de soi. Les ateliers thématiques qu’elle propose s’inscrivent dans une démarche d’ouverture pour créer des lieux communs. Elle propose la technique Esans depuis 2016, pour enseigner les pas de base des danses traditionnelles haïtiennes. À travers cette approche, Shérane veut approfondir ce qui définit la gestuelle des danses traditionnelles haïtiennes. Grâce à des ateliers spécifiques sur certains rythmes haïtiens, Shérane crée des espaces de rencontres avec d'autres chorégraphes qui veulent explorer des thématiques reliées aux danses ancestrales afro-descendantes dans leurs processus de création.
© Vivardy Boursiquot
%20(1)_edited.jpg)
Nouvelle création solo chorégraphiée et interprétée par Elise Legrand, le spectacle Dé-Reconstruire s’est forgé au terme d’un long parcours de guérison et de convalescence. Invitant le public dans un espace introspectif, la chorégraphie aborde, à travers différents états physiques, les étapes de ce processus de transformation au caractère universel. Enrichie de témoignages récoltés à travers la communauté lors de chacune des représentations, cette œuvre sensible évoque cette capacité à mobiliser nos forces pour se rebâtir. « Sa chorégraphie est un petit bijou de symboles, d’émotions et de belles trouvailles de mise en scène… » Marie-Claude Veilleux, Radio-Canada Estrie Cette création a été nourrie dans son processus par l'expérience personnelle de l'artiste, et également par l’expérience de plusieurs participant.es à des ateliers de mouvement et médiation offerts durant l’année 2021-22 en partenariat avec le ArtLab de la Galerie d'art Foreman de l’Université Bishop’s. Le spectacle continue d'être alimenté par la participation du public et les témoignages récoltés de façon anonyme au sujet de la thématique de la guérison lors des représentations. Conçu pour une diffusion en extérieur ou espace intérieur non conventionnel (hall, galerie, etc.). Idéal dans un lieu intime, invitant à l’écoute pour un spectacle introspectif: un jardin, un cercle de pierres, une galerie, un petit parc, une cour intérieure... Le spectacle peut être accompagné d'un atelier de médiation: discussion avec le public ou atelier de mouvement accessible à tous.tes, inspiré de la thématique de la guérison. Le projet a été rendu possible grâce au soutien de plusieurs partenaires: le Conseil des arts et des lettres du Québec, la Ville deSherbrooke, le Centre des arts de la scène Jean-Besré, RURART Art contemporain en milieu rural, le ArtLab de la Galerie d'art Foreman et le Centre des arts de Stanstead.
© Frédéric Gosselin
.jpg)
Tentacle Tribe La formation canado-suédoise Tentacle Tribe est le résultat d’une association de deux créateurs, Emmanuelle Lê Phan et Elon Höglund. La compagnie montréalaise apporte sur scène l’expérience collective des deux chorégraphes en prenant un virage vers une danse contemporaine inusité, dérivée de concepts Hip Hop et d’influence de créatures terrestres. Tentacle Tribe est fondée en 2012 lorsque les deux artistes créent un duo pour le Cirque Du Soleil. Par la suite, leur duo phare Nobody Likes a Pixelated Squid est présenté dans plus de 60 villes internationales, suivi par leur duo onirique Fractals of You intégrant des projections video imaginées par l'artiste Gene Pendon. En 2017 la compagnie a connu une expansion et a transposé son travail de partenaire sur les pièces de groupe Origami Mami, Threesixnine, Puzzle, Ghost et Prism Leurs chorégraphies sont adaptées pour l'écran dont: Elon & Emmanuelle, Vanishing Points, Crack the Cypher, Mami Origami, Offspin Cycle et le long-métrage Ghost sur la plateforme Ici Tout.tv. Les deux chorégraphes ont aussi entamé leur création respectives dont Miroir Boudoir à Québec ainsi que Métamorph à Montréal. Ils sont présentement en création pour leur prochaine production DIRT, où ils retournent à la source. Miroir Boudoir Comme des créatures inattendues, les danseurs rampent dans l’espace et se glissent dans un univers réfléchissant et angulaire, se multipliant et créant des formes mystérieuses. Inspiré par l'architecture et la géométrie que créent un miroir, cet œuvre s’inspire d'un design scénographique qui se transforme en direct, évoluant avec la chorégraphie. Dans son visuel intriguant, le quatuor plonge dans un monde de réflexions et de multiples dimensions. Les interprètes issus du break et du hip hop incarnent la signature unique de la compagnie dans un salon de miroir.
© David Wong
_edited.jpg)
Révoltant contre les interdictions imposées par l’actuel régime iranien à toute forme d’art, Nasim Lootij a quitté son pays (Iran) en 2006 pour s’installer en France. À Paris, elle a fait des études, a été interprète des chorégraphes renommés et a composé ses premières chorégraphies. L’obtention des diplômes émis par l’Université Paris 8, Conservatoire Jean Wiener, l’école RIDC et CNSMD lui a permis de s’initier à l’art de la danse ; la collaboration avec des chorégraphes comme Odile Duboc, Christine Gérard, Natalie Pernette, Dominique Dupuy, Alban Richard et Nawel Oulad la laissa affiner sa connaissance et la création de deux chorégraphies, « Lalaï » (2012) et « Bouyé Jouyé Moulian » (2015), lui a donné l’occasion de mettre son art à l’épreuve du regard des parisiens. Installée à Montréal en 2016, elle a fondé le collectif Vâtchik Danse en collaboration avec le dramaturge Kiasa Nazeran. Avec « Moi-Me-Man » (2017), elle a réussi à sensibiliser le public canadien aux enjeux politiques du moyen-orient. Avec « La Chute » (2019), elle a donné une nouvelle image de l’art moderne iranien, une image très différente de ce que le public occidental reçoit habituellement des grands médias. Ayant trouvé l’humanité très vulnérable face aux crises sanitaires et écologiques, elle a décidé dès 2020 de se pencher dans ses créations sur les questions lancées par les penseurs contemporains soucieux de mieux surveiller les instances démocratiques nationales et internationales. Nasim a également chorégraphié des scène de danse pour deux films et une pièce de théâtre : « Damascus dreams » (2019), « Nowhere Land » (2020) et « Black Baloon » (2020). En tant qu’interprète, elle a dansé pour France Geoffroy (2016), Su-Feh Lee (2017) et les compagnies Amplement Danse (2021-23), Kondition Pluriel (2021-22), Amour Amour (2023), Nadère arts vivants (2023) . Elle a aussi collaboré avec deux établissements de danse, Fondation Jean Pierre Perreault et RQD (membre de CA) et a animé des ateliers de danse au MAI et Studio BIZZ.
© Kiasa Nazeran
Je suis formée en philosophie politique et en danse contemporaine et j’utilise la pratique artistique, plus particulièrement la poésie et la danse comme outils de recherche épistémologique et éthique afin de mettre en valeur des connaissances sensuelles, interconnectées et éphémère sur le monde. Je m’intéresse actuellement à la notion de traduction entre différents langages dans le but de créer un chez soi responsable. Dans un monde constitué d’une multiplicité de formes de vie, être chez soi doit être une rencontre dans laquelle je fais partie du paysage. J’en prends soin comme il prend soin de moi.